Titre original :

Des étiologies à sa prise en charge : réflexion autour de l’agitation aux urgences

Mots-clés en français :
  • agitation psychomotrice
  • urgences
  • étiologie
  • thérapeutique

  • Agitation psychomotrice
  • Hôpitaux -- Services des urgence
  • Agitation psychomotrice
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2020LILUM047
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/03/2020

Résumé en langue originale

Contexte : L’agitation (psychomotrice) d’un patient est un syndrome pouvant impressionner les soignants aux Urgences générales, se trouvant alors démunis. Il leur est tentant de faire appel à une équipe de Psychiatrie pour gérer l’agitation. Nous nous sommes intéressé aux étiologies de l’agitation afin de déterminer si la gestion de celle-ci doit être uniquement une spécificité du psychiatre et réfléchir à une amélioration de la prise en charge de ce syndrome aux Urgences. Méthode : Une revue de la littérature sur les étiologies de l’agitation dans différents types de services d’Urgences a été réalisée. Puis nous avons entrepris une étude descriptive aux Urgences adultes du CHU de Lille en 2017, afin de réaliser un état des lieux de la prise en charge de l’agitation. Enfin, avec cela, et en nous penchant sur diverses recommandations, nous avons proposé une synthèse et une possibilité de prise en charge de l’agitation. Résultats : La littérature démontre que les étiologies diffèrent en fonction du lieu d’Urgences : prédominance de causes addictologiques aux Urgences générales, psychiatriques aux Urgences psychiatriques, de ventilation mécanique et de douleurs aux Soins intensifs. Au CHU de Lille, le taux d’agitation est de 0,87 %. Les patients agités de moins de 65 ans le sont soit pour une cause addictologique (32,80 %), soit psychiatrique (32,80 %), avec deux sous-groupes qui se distinguent : symptômes d’allure psychotique (31,97 % des causes psychiatriques) et anxiété (31,97 % également). Pour ceux de 65 ans et plus, l’agitation est associée à une confusion, d’origine diverse et variée (66,54 % des cas). La répartition des avis psychiatriques en cas d’agitation est de 55,42 % pour une cause psychiatrique, 30,72 % pour une cause addictologique et 14,86 % pour d’autres cas. En tout, 17 % des patients agités ont dû être contenus, et 31,13 % n’ont pas reçu de traitement sédatif associé. Enfin, la synthèse des recommandations indique que le traitement non médicamenteux consiste en des techniques relationnelles (désescalade, place de l’entourage…) et notamment la recherche de facteurs de risque d’agitation. Il existe des guides concernant le traitement médicamenteux, sans avoir de consensus clair. De même, les échelles d’évaluation existantes n’explorent l’état clinique qu’à l’instant T, alors que l’agitation évolue de manière rapide et imprévisible. L’ensemble de ces résultats nous a permis d’émettre une proposition de prise en charge de l’agitation aux Urgences. Conclusion : L’agitation aux Urgences est un syndrome transnosographique, où l’urgentiste travaille en coordination avec différentes spécialités, dont la psychiatrie.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Warembourg, Frédérique

AUTEUR

  • Debacq, Pierre-Marie
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